Le LEEM alerte les pouvoirs publics français sur la « fragilisation du tissu industriel français du médicament », soulignant l’urgence de consolider les positions françaises pour assurer la « croissance industrielle de demain ». L’Hexagone « continue de compter parmi les grands producteurs mondiaux de médicaments, mais ses positions doivent aujourd’hui être renforcées », assurent les industriels, s’appuyant sur la publication de deux études des cabinets Arthur D. Litlle et Roland Berger, présentées aujourd’hui lors d’un colloque organisé avec Polepharma. « Recul des investissements, vieillissement du portefeuille de produits, difficultés à capter les nouvelles productions… le LEEM interpelle les pouvoirs publics sur les mesures à prendre », souligne un communiqué.
Afin de « préserver les volumes de production des médicaments traditionnels et les emplois qui y sont rattachés », ces deux études préconisent notamment de « favoriser l’investissement et la localisation en France par l’outil fiscal (crédit d’impôt sur les taxes pharmaceutiques), par la valorisation de la production locale dans la fixation du prix, ou encore par la reconnaissance d’un Label Europe dans les procédures de marchés publics ». Ces deux cabinets conseillent aussi « d’encourager la production de médicaments génériques en France en simplifiant la production précoce d’autogénériques par les détenteurs de princeps et en valoriser la production France/Europe dans la fixation des prix ».
Par ailleurs, pour « stimuler l’investissement dans les productions d’avenir (notamment la bioproduction), les deux cabinets d’études préconisent d’améliorer les conditions d’accès au marché, notamment par une réduction des délais d’obtention des autorisations de mise sur le marché, des évaluations du service rendu ou encore de la fixation des prix ».
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