« Alors qu’il ne représente que 15 % des dépenses d’assurance-maladie, le médicament supporte depuis trois ans plus de la moitié des efforts d’économie imposés par le législateur dans le cadre de la loi annuelle de financement de la sécurité sociale (LFSS) », dénonce Patrick Errard, président du LEEM (Les entreprises du médicament), dans un communiqué. « Contribuer à 50 % au redressement des comptes quand on ne pèse que 15 %, c’est visiblement un déséquilibre qui ne se justifie pas », s’indigne-t-il, refusant que le médicament soit considéré comme « le pivot de la recherche de nouvelles économies » par le gouvernement. Pour le président du LEEM, les efforts doivent porter avant tout sur les hôpitaux, en développant notamment l’hospitalisation courte et la chirurgie ambulatoire.
C’est pourquoi les entreprises du médicament interpellent aujourd’hui le Premier ministre : les économies sur le prix des médicaments constituent une menace pour cette industrie en France. « Le déséquilibre de cette régulation économique remet aujourd’hui en cause l’outil industriel de production », regrette le LEEM, qui assure que les investissements productifs ont baissé de 44 % ces quatre dernières années dans le secteur des médicaments en France, entraînant une perte d’emplois en production. Le LEEM préconise « la fixation d’une loi de financement, non plus annuelle, mais pluriannuelle, qui confère davantage de visibilité aux acteurs du système de santé, tout en contribuant à l’effort de réduction des déficits, notamment par des actions structurelles ».
Insolite
Épiler ou pas ?
La Pharmacie du Marché
Un comportement suspect
La Pharmacie du Marché
Le temps de la solidarité
Insolite
Rouge à lèvres d'occasion