Cette technique permet de caractériser la nature physique du contenu de l’œsophage et son sens de progression. Cette méthode étend les possibilités de la ph-métrie puisqu’elle rend possible la détection des reflux non acides et également celle des reflux gazeux. Son apport est important pour l’exploration des malades non améliorés par le traitement et dans les manifestations atypiques de reflux gastro-œsophagien. L’impédance traduit la difficulté que rencontre un courant électrique pour passer entre 2 électrodes contiguës. Lorsque l’environnement des 2 électrodes est conducteur (cas des liquides), l’impédance est faible, car le courant circule facilement entre les 2 électrodes. La situation est inverse lorsque l’environnement est peu conducteur (cas des gaz). L’ajout sur une telle sonde d’une électrode sensible au pH permet, en plus, de caractériser le pH du contenu dont on observe les variations de mouvements. Il s’agit alors d’une mesure de « pH impédancemétrie »
La sonde est mise en place par voie nasale chez un sujet à jeun, puis connectée à l’enregistreur porté à la ceinture pendant 24 heures. L’analyse informatique de l’enregistrement permet d’objectiver les événements (reflux de liquide, de gaz ou mixtes) et d’établir des liens entre les reflux (acides ou non acides) et les symptômes signalés par le malade durant l’enregistrement.
En pratique clinique, l’intérêt essentiel de la pH impédancemétrie est de mettre en évidence le rôle éventuel de reflux non acides dans la symptomatologie des patients et dans les situations de résistance ou de réponse imparfaite au traitement. Globalement, dans ces situations de réponse médiocre au traitement par inhibiteurs de la pompe à protons, la pH impédancemétrie de 24 heures permet dans un tiers des cas de rattacher les symptômes à des reflux non ou peu acides Cette approche peut aider à sélectionner les malades qui pourraient tirer un bénéfice de la chirurgie, après une réponse incomplète à un traitement par les inhibiteurs de la pompe à protons. L’impédancemétrie peut aussi être intéressante chez les malades se plaignant d’éructations. Il est en effet possible de différencier les éructations « vraies », d’origine gastrique, des éructations dites supra-gastriques, liées à une déglutition d’air qui est rejeté sans avoir atteint l’estomac.
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