Les syndicats reprennent la main

L’AGENCE régionale de la santé (ARS) d’Île-de-France a engagé une refonte du système de garde à Paris, au grand dam des 125 titulaires ouverts le dimanche dans la capitale (« le Quotidien » du 24 mars). Mais pas des syndicats représentatifs (FSPF, UNPF et USPO) qui rapellent dans un communiqué que l’organisation des gardes est de leur responsabilité. Ils soutiennent l’initiative de l’ARS d’Île-de-France qui, soulignent-ils, « soucieuse d’une meilleure répartition des pharmacies de garde et d’urgence dans l’intérêt de la santé publique, a souhaité faire cesser des pratiques non conformes à la réglementation en vigueur ». Représentants 1 050 officines parisiennes, les trois syndicats ont donc décidé « de réguler les ouvertures pour les gardes de jour et d’appeler les pharmaciens à couvrir les urgences de nuit, en proposant à l’ensemble des confrères une répartition géographique homogène ». À ce jour, 76 titulaires se sont déclarés volontaires pour les nuits et 217 pour les jours, indiquent les organisations, qui, sur cette base, organiseront les tours de gardes du 1er octobre au 31 décembre 2012.