Les quatre principaux types d’incontinence

Publié le 22/04/2013

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L’incontinence urinaire d’effort.

Survenant lors d’un effort musculaire sans être précédée d’une sensation de besoin d’uriner, l’incontinence urinaire d’effort peut être causée par les efforts sportifs ainsi que par la toux (notamment chronique), le rire, voire les rapports sexuels. Il peut s’agir aussi d’une complication de prostatectomie pour cancer de la prostate. Cette forme représente environ 40 % de toutes les incontinences urinaires.

L’incontinence urinaire par impériosité, dite aussi « hyperactivité vésicale ».

Actuellement plutôt dénommée urgenturie, elle correspond à une envie « impérieuse », brutale, liée à une hyperactivité vésicale (impossible de se retenir), avec des contractions inappropriées du détrusor non inhibées par les mécanismes réflexes habituels. Elle est souvent déclenchée par le bruit de l’eau, le contact des mains avec de l’eau froide, mais peut être aussi secondaire à une pathologie locale (infection, lithiase, adénome de la prostate) ou neurologique (sclérose en plaques, paraplégie, accident vasculaire cérébral, démence). Ce type d’incontinence, qui représente globalement environ 10 % des incontinences, devient plus fréquent avec l’âge.

L’incontinence urinaire mixte.

Associant chez un même patient les deux mécanismes précédents (l’un pouvant être plus gênant que l’autre), elle représente la moitié de toutes les incontinences.

L’incontinence urinaire par regorgement.

Il s’agit de vessies assez grandes et flasques connaissant des débordements par trop-plein, conséquences notamment d’un adénome de la prostate, d’un diabète (rare), d’une pathologie neurologique (Parkinson) ou encore d’une séquelle du traitement chirurgical d’un cancer du rectum (de fait de l’interruption d’une partie de l’innervation de la vessie).