À LA SUITE de l’article paru dans notre édition du 16 février 2012 intitulé « Halte aux détournements de clientèle », le Synalam, syndicat national des prestataires de santé à domicile (PSAD), a souhaité réagir :
« Le Synalam, syndicat national des prestataires de santé à domicile (PSAD), représentant les entreprises privées prestataires, accompagnant plus de la moitié des 900 000 patients pris en charge par les PSAD au quotidien, estime que la présentation qui est faite, dans cet article, du métier de prestataire et de ses relations avec les pharmaciens n’est pas conforme à la réalité.
Contrairement à ce que laisse penser l’article, une sortie d’hospitalisation avec un PSAD se fait dans un cadre précis qui respecte le droit des patients ; il n’y a ni entente avec le prescripteur, ni captation d’ordonnance. Les services hospitaliers ont systématiquement la possibilité de recourir à plusieurs prestataires selon leurs exigences propres et les besoins du patient à domicile. Les PSAD apportent une réponse globale, professionnelle et réactive. Ils organisent le retour à domicile en coordonnant les aspects administratifs de prise en charge, en sollicitant l’infirmier et le pharmacien du patient et en s’assurant que le traitement sera bien possible au domicile du patient au moment de sa sortie et notamment, quand c’est nécessaire, de la disponibilité d’un professionnel soignant dûment formé au maniement des dispositifs médicaux.
Les infirmiers salariés du prestataire connaissent parfaitement le dispositif médical requis dont le fonctionnement est complexe et nécessite une adaptation en fonction du protocole de l’hôpital. Ils sont capables de l’expliquer au patient et à son infirmier. Enfin, ils interviennent si besoin en quelques heures en se rendant dans le service hospitalier, puis chez le patient. Le métier de prestataire est un métier du domicile : il suppose une présence sur le lieu de vie du patient, la capacité à mettre en œuvre un suivi régulier, un retour d’information au médecin prescripteur et une astreinte 24 heures sur 24 et 7 J sur 7.
Le choix de recourir à des PSAD est lié à la palette de services de qualité qu’ils sont susceptibles d’apporter. Ils regroupent de véritables professionnels de la prise en charge de patient à domicile, ils emploient un grand nombre de professionnels de santé, ils réalisent des investissements importants dans des parcs de dispositifs médicaux et de technologies de plus en plus élaborées, assurent une permanence du service 24 heures/24 pour garantir la qualité de la prise en charge et son suivi.
Le principe du libre choix du patient est un fondamental du métier, il doit être toujours respecté. Le patient est informé de la solution mise en œuvre. Après la décision d’une sortie d’hôpital par l’équipe hospitalière, le prestataire qui va se charger de la mise en œuvre du traitement à domicile rencontre le patient à l’hôpital ou à son domicile et lui explique quelle va être la prise en charge, demande au patient de lui indiquer le nom de son infirmier et de sa pharmacie ; le prestataire et le prescripteur indiquent au patient qu’il a parfaitement le droit de changer de prestataire s’il le désire.
Le Synalam rappelle systématiquement ces obligations à ses adhérents et notamment au travers d’un code de bonnes pratiques et d’un référentiel qualité des PSAD en cours de déploiement.
Il participe à la « charte du patient pris en charge par un prestataire de santé à domicile » mise en œuvre avec les associations de patients FFAAIR (Fédération française des associations et amicales de malades, insuffisants ou handicapés respiratoires), AFD (Association Française des Diabétiques), AFM (Association Française contre les Myopathies) et Vaincre la Mucoviscidose et qui rappelle également les devoirs des prestataires ; une grande partie de ses adhérents est signataire de cette charte.
Le Synalam condamne enfin avec la plus grande fermeté tout comportement illicite avec les professionnels de santé. Il se réjouit de ce que l’ARS de Champagne-Ardenne fait un rappel aux règles de bonnes pratiques à tous les professionnels de la santé de son ressort. Il souhaite néanmoins que la réalité du métier de ses adhérents soit comprise et non caricaturée. Il rappelle enfin qu’aucune plainte formelle contre un prestataire de santé à domicile n’a été à ce jour reçue par l’ARS Champagne-Ardenne, comme cela lui a encore été confirmé il y a une semaine.
Pour le Synalam, PSAD et pharmacien sont de véritables partenaires dans la prise en charge des patients. Hormis pour l’oxygène médical, pour lequel les PSAD disposent d’une autorisation de dispensation moyennant un encadrement pharmacien, tous les médicaments nécessaires au traitement d’un patient suivi par un PSAD sont acquis auprès du pharmacien d’officine. »
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