Le ministère de la Santé a décidé d’avancer de six mois la fin du remboursement des pilules de 3e génération. Ce déremboursement devait initialement intervenir au 30 septembre 2013, il sera effectif le 31 mars prochain. Tandis que la polémique enfle autour de ces contraceptifs, utilisés à l’excès en France selon l’agence du médicament (ANSM), le ministère a demandé à l’ANSM « que la pilule de 2e génération soit systématiquement privilégiée, sauf situations particulières », et que « les pilules de 3e et 4e génération ne (soient) plus proposées en premier choix ».
Alors que cette pilule est prescrite à près de la moitié des femmes qui prennent un contraceptif oral en France, le directeur général de l’ANSM, Dominique Maraninchi, avait annoncé en début de semaine qu’il envisageait de limiter sa prescription à certains spécialistes, en raison d’un risque d’accident thrombo-embolique accru.
Les concertations lancées mercredi avec les professionnels de santé prescrivant actuellement la pilule doivent déboucher sur des mesures concrètes dans les prochains jours.
Les pilules de 3e génération (qui existent depuis les années quatre-vingt-dix) et celles de 4e génération, nettement plus récentes et moins utilisées, sont prescrites à 2,5 millions de femmes en France.
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