Les avantages

On le sait, l’ordonnance électronique est de nature à améliorer la qualité et la sécurité des prescriptions. En particulier grâce à une meilleure lisibilité du nom des spécialités et des posologies inscrites. Elle permet également une meilleure traçabilité des prescriptions. C’est aussi un moyen de lutter contre les fausses ordonnances. Par exemple, l’impression d’un code-barres, telle que proposée par l’assurance-maladie, garantit que la prescription émane d’un prescripteur bien réel. « Chaque ordonnance aurait un numéro propre, comme un billet de banque », explique Philippe Besset. Autre possibilité offerte : la mise en place d’un honoraire de dispensation par ordonnance, comme le prévoit le protocole d’accord signé le 9 janvier dernier avec l’assurance-maladie. En effet, indique en substance Philippe Besset, l’assurance-maladie accepte de rémunérer les pharmaciens à l’ordonnance à condition de pouvoir identifier précisément l’origine de la prescription. Ce que permet l’e-prescription. Cela ouvre du même coup la voie à une rémunération des officinaux en cas d’intervention sur une ordonnance.