Le tour du monde des services pharmaceutiques

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Publié le 03/10/2016
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Dans son cinquième « Grand dossier », Giphar passe en revue différents services autorisés aux pharmaciens dans le monde. Une source d’inspiration dans de nombreux domaines pour la pharmacie française.

Au Québec, première destination de Giphar, les pharmaciens peuvent désormais prolonger une ordonnance, prescrire une analyse biologique et même prescrire des médicaments dans douze cas mineurs. S’ils ne sont pas autorisés à vacciner, contrairement à leurs autres confrères canadiens, ils peuvent employer une infirmière pour le faire, dont le champ d’intervention comprend le soin des plaies, l’évaluation des otites avec un otoscope ou encore le TROD angine.

Plus au sud, les pharmaciens américains recourent largement aux nouvelles technologies pour proposer de nouveaux services, comme la e-ordonnance, le soutien à l’observance et autres applications santé gratuites.

Relever de nouveaux défis

Plus près de chez nous, les pharmaciens portugais ont reçu, en compensation d’une libéralisation de leur marché, l’autorisation de développer de nouveaux services. Désormais, des messages de santé publique remplacent les produits en vitrine et renvoient l’image d’une pharmacie portugaise résolument clinique.

Au Japon, le groupement a exploré les méthodes visant à rendre les seniors autonomes par le développement de services et de produits. Les rayons de MAD sont ainsi valorisés et mettent en scène des articles high-tech favorisant la mobilité, l’hygiène (toilettes connectées) ou la nutrition. Autant de sources d’inspiration pour les pharmaciens français qui auront, eux aussi, à relever un défi démographique dans les trente prochaines années.

Giphar offre également un focus sur la vaccination qui répertorie les dispositifs en vigueur au Canada (Québec excepté), aux États-Unis, au Portugal et en Grande-Bretagne. Alors que ces pays comptent entre dix et vingt ans d’expérience dans ce domaine, l’expérience démontre que cette pratique est très bien tolérée par les patients et les médecins. Initialement destinée à la lutte contre la grippe, l’autorisation de vaccination par les pharmaciens a été étendue au zona, au pneumocoque et à la rubéole ou encore au tétanos et à la diphtérie.

M. B.

Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3291