En Italie, Giorgio Napolitano a été réélu président de la République à 87 ans et pour un mandat de sept ans. C’est une excellente nouvelle, pas seulement parce que ce vieillard vénéré par ses compatriotes va mettre un peu d’ordre dans le chaos politique, mais parce que c’est un encouragement moral à tous ceux qui prennent de l’âge et que la société souhaite placer dans des ghettos pour personnes âgées. Ce qui me permet de dire que, par rapport à M. Napolitano, je suis encore un jeune homme plein d’avenir : on m’offrirait un septennat en politique ou dans la boucherie que, au terme du mandat, je n’aurais pas encore l’âge qu’il a aujourd’hui. Sous la crise italienne, la sagesse. Car qui mieux qu’un homme revenu de tout pour conduire avec honnêteté les affaires de l’État ? Il ne risque pas d’aller planquer de l’argent à Genève ou à Singapour ; il ne va pas courir les femmes de ménage dans les hôtels de luxe (encore que...) ; il ne va pas travailler pour s’enrichir. Le comble, c’est que sa présence à la tête de l’État ridiculise tout le monde ; les populistes qui ne veulent pas du pouvoir, la gauche, qui a gagné les élections mais dont le chef, Pier Luigi Bersani, démissionne, la droite de Berlusconi qui, à 76 ans, a l’air bien plus vieux que Napolitano, malgré le bronzage. Quelle leçon !
HUMEUR
Le président (italien) et moi
Publié le 25/04/2013
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› RICHARD LISCIA
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3002
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