Le poste médicament des dépenses de santé va générer des économies pour l’assurance-maladie de 7 % sur les médicaments remboursables en 2012, selon une étude du bureau d’études Bipe rendue publique par Les Entreprises du Médicament (LEEM). Sur la période 2005-2011, l’économie est estimée à 4,5 % par an, indique le Bipe, qui parle d’une « régulation sans équivalent et durable ». Selon l’étude, cet impact est dû pour 3,5 points à la régulation directe sur le médicament (baisse des prix, substitution générique et règles de prix sur les grands conditionnements). À cette régulation financière, s’ajoute pour 1 point la régulation médicalisée des dépenses de santé, visant à contrôler l’évolution des quantités prescrites.
Dans sa précédente étude, portant sur la période 2005-2010, publiée en octobre 2011, le Bipe chiffrait à 4 % par an les économies liées au médicament. En 2012, la régulation a fait « un saut considérable » pour atteindre 7 % de gains directs sur le médicament en ville (et 7,75 % en incluant la valeur de la hausse de la taxation spécifique), relève l’étude. « Les économies prélevées sur le médicament depuis 2005 n’ont aucun équivalent, ni historique, ni dans les autres secteurs de soins », affirme le Bipe. L’étude rappelle que l’ensemble du poste médicament (ville et hôpital) ne représente que 12,5 % des dépenses de l’assurance-maladie, mais « constitue plus de la moitié des économies réalisées chaque année dans l’ONDAM ».
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