Le point de vue de l’UTIP

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Publié le 20/04/2015
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Un des risques évolutifs de la dermatite atopique (DA) est de développer d’autres maladies comme l’asthme. Ainsi, chez le jeune enfant présentant une DA précoce (apparue avant l’âge d’un an), la sensibilisation à plusieurs aliments dans les années qui suivent multiplie par un facteur presque égal à quatre le risque de développer une sensibilité à des allergènes respiratoires (pollens, acariens, phanères d’animaux, moisissures) à l’âge de 6 ans. Or cette sensibilisation respiratoire fait le lit de l’asthme. L’identification de ce parcours nous paraît importante pour une meilleure prévention de la maladie asthmatique. Aussi, n’oublions pas d’interroger la famille de l’enfant souffrant d’une DA sur son environnement et de recommander des règles de base comme le maintien de la température de la chambre à 18/20 °C et son aération matin et soir, ce qui diminue la charge en acariens. Conseillons une consultation médicale lorsque, par exemple, une maman nous rapporte que son enfant tousse souvent la nuit, à l’effort et au moindre rhume ou qu’il s’essouffle facilement à l’effort, aux rires et aux pleurs.


Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3172