Pour les personnes dites à risque standard, la stratégie de dépistage du cancer colorectal (CCR) repose sur la réalisation d’un test fécal visant à rechercher un saignement occulte dans les selles au sein d’une population cible âgée de 50 à 74 ans. Un test positif doit être suivi de coloscopie ; en cas de résultat négatif, le test doit être refait tous les 2 ans.
Ce dépistage de masse, débuté en France en 2003, a été généralisé à l’ensemble du pays en 2008. Le test fécal utilisé jusqu’en 2015 était le test Hémoccult. Depuis mi-2015, il est remplacé par un test immunologique. Avec le test Hémoccult, la participation au dépistage a été estimée à environ 30 %, ce qui est très insuffisant. On s’attend à une augmentation de la participation avec le test immunologique, plus facile à réaliser.
À niveau de participation identique, le test immunologique permet de déceler 2 fois plus de CCR et 4 fois plus de gros polypes que le test Hémoccult, d’où une action bénéfique attendue en termes de diminution de la mortalité et de l’incidence des CCR.
Favoriser le test immunologique pour le dépistage de masse du CCR exige d'améliorer la participation à cette stratégie en agissant notamment auprès de la population. En ce mois de mars, relayons activement dans nos officines la campagne de dépistage du CCR. Avec plus de 42 000 personnes touchées par an, le CCR est l'un des cancers les plus meurtriers en France. Pourtant, détecté à temps, il se guérit dans 9 cas sur 10. Message à diffuser largement…
Pour en savoir plus sur l’accompagnement des patients atteints de cancer du côlon, UTIP Innovations déploie des stages en journée. Prochaines sessions : le 16 mai à Bayonne ; le 17 mai à Bourges ; le 26 juin à Saint-Étienne.
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