Depuis la mise en évidence de la transmission sexuelle de l’infection par le VIH, une longue route a été parcourue. Cette maladie alors mortelle s’est transformée, grâce aux traitements antirétroviraux, en affection chronique et son acceptabilité sociale s’est considérablement améliorée. On parle à présent d’homme ou de femme « vivant avec le VIH ». Dès lors, le risque est la banalisation de l’infection par le VIH. Aussi, nous devons avec beaucoup de rigueur poursuivre nos efforts de prévention afin d’éviter de nouvelles contaminations.
Des progrès importants ont été réalisés en thérapeutique antirétrovirale, permettant l’utilisation, le plus précocement possible, de médicaments hautement actifs contrôlant la charge virale. Les couples sérodifférents dont la personne vivant avec le VIH est sous traitement efficace, peuvent aujourd’hui, dans la majorité des cas et s’ils ne présentent pas d’infertilité, envisager de procréer naturellement, sans avoir recours à l’assistance médicale à la procréation (AMP). Une situation qui était impensable dans les premières années de l’apparition de l’épidémie de sida…
Cependant, il reste à simplifier les modalités thérapeutiques et à limiter les effets indésirables des antirétroviraux, afin de favoriser la meilleure observance possible. Il reste aussi à trouver les molécules permettant l’éradication du virus de l’organisme ou le vaccin protégeant contre l’infection… De plus, on ne peut passer sous silence l’inégalité qui persiste à travers le monde pour l’accès au dépistage et aux traitements, ce qui n’est pas sans causer de graves problèmes de santé publique.
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