Pour la première fois depuis son lancement, en 1999, le marché du générique est en recul. En 2011, 614 millions de boîtes ont été vendues (23,85 % du marché remboursable), soit une baisse de 3 %, malgré de nombreuses échéances brevetaires, pour un chiffre d’affaires de 2,647 milliards d’euros (13,56 % du marché remboursable). Selon le GEMME, l’association réunissant les industriels du générique, ce recul s’explique par « l’environnement de défiance du médicament en général, les nombreux déremboursements, les retraits du marché (dextropropoxyphène, buflomédil, etc.) et le développement de l’usage de la mention non substituable ». Ainsi, le taux de substitution est passé en 2011 sous le seuil des 70 % après avoir dépassé les 80 % en 2009. Un fléchissement qui « accentue notre retard sur les autres pays européens » dont les économies collectives atteignent près de 4 milliards d’euros. En France, ces économies sont de 2 milliards d’euros en 2011 et de plus de 10 milliards depuis 2000. Le GEMME appelle à la mise en place de nouvelles mesures incitatives : campagne de communication vers les généralistes et le grand public, développement du P4P des médecins ou d’un budget de prescription individuel, renforcement de la réglementation sur l’usage de la mention non substituable, et élargissement du répertoire aux sprays et aux antiasthmatiques.
Le marché du générique en régression
Publié le 08/02/2012
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Quotipharm.com, le 08/02/2012
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Source : lequotidiendupharmacien.fr
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