Les tarifs des cliniques privées vont baisser samedi de 0,24 % en 2014 (-0,21 % en 2013) et ceux des hôpitaux vont se stabiliser (-0,84 % en 2013). Se disant régulièrement maltraitées par le gouvernement par rapport au public, les cliniques avaient anticipé la baisse des tarifs en annonçant qu’elles n’accueilleraient plus les étudiants infirmiers en stage à partir de samedi. Les établissements privés accueillent chaque année 35 000 élèves infirmiers en première, deuxième ou troisième année, sur un total de 90 000. Les stages sont obligatoires pour valider le diplôme en soins infirmiers. D’autres structures - hôpitaux publics, établissements privés à but non lucratif, centres de lutte contre le cancer - ont accueilli les étudiants privés de stages.
Les établissements de santé privés bénéficient du Crédit d’impôt compétitivité (CICE), contrairement aux hôpitaux, ce qui leur permet d’être exonérés de charges à hauteur de 140 millions d’euros. Pour gommer cet avantage fiscal par rapport au secteur public, le gouvernement compense en agissant sur les tarifs. Cette campagne tarifaire « s’inscrit dans le cadre du redressement des comptes publics », qui prévoit une économie de 577 millions d’euros en 2014 dans les hôpitaux, rappelle le ministère. En volume, l’application des tarifs 2014 représente pour les établissements de médecine-chirurgie-obstétrique - les plus nombreux - une enveloppe de 39 milliards d’euros pour le public, et 10,5 milliards pour le privé.
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