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LE QUOTIDIEN DU PHARMACIEN.- Depuis quand est enseignée l’assurance qualité en faculté de pharmacie ?
BERNARD FAUCONNEAU.- Cet enseignement est assez récent puisqu’il date d’une dizaine d’années seulement. À Poitiers, il a débuté en 1999, sous l’impulsion du doyen de l’époque, alors que ce n’était pas obligatoire. Au fil des années, la démarche qualité s’est développée, notamment sous l’impulsion de l’Ordre des pharmaciens. Dans les nouveaux programmes issus de la réforme des études de pharmacie et de médecine, l’assurance qualité a acquis son statut de matière officielle, rendant son enseignement obligatoire dans toutes les facultés de pharmacie.
Quel est l’objectif de cet enseignement ?
L’objectif est principalement de sensibiliser les futurs pharmaciens à la qualité dans les entreprises : qu’est-ce que c’est, quel en est l’intérêt, quels sont les écueils ? Cela permet une prise de conscience des nouvelles générations d’officinaux, d’autant qu’ils découvrent l’application concrète de l’assurance qualité lors du stage hospitalo-universitaire à travers les procédures mises en place.
Est-ce qu’on sait mesurer l’impact de cet enseignement sur les futurs officinaux ?
Le développement de l’assurance qualité doit contribuer à valoriser la profession de pharmacien. Les étudiants qui se destinent à l’officine entrevoient la valeur ajoutée qu’apporte la démarche d’assurance qualité pour dépasser les problèmes rencontrés au quotidien. Au cours de cet enseignement, les étudiants découvrent les aspects positifs mais également négatifs de l’assurance qualité (contraintes, lourdeur, chronophage). Pour apprécier l’intérêt de la qualité, il faut commencer par des procédures simples, auxquelles toute l’équipe adhère. C’est une culture à développer avec l’idée de perfection, de précision ; il faut être convaincu.
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