Les récentes mesures annoncées pour diminuer le déficit de la Sécurité sociale risquent d’entraîner des faillites, en particulier parmi les officines rurales. D’où ce cri d’alarme de l’APR. « Pour ramener le déficit de la Sécurité sociale en dessous des 13 milliards d’euros en 2014, le gouvernement a choisi, une fois de plus, de prendre le médicament comme variable d’ajustement. La baisse du prix des médicaments (- 870 millions) et la refonte des prix des dispositifs médicaux (-70 millions) sans parler des autres mesures connexes, risquent de contraindre près de 150 pharmacies rurales au dépôt de bilan dans les douze mois à venir. » Pour l’APR, le réseau va donc être profondément déstabilisé et l’association s’interroge : « Comment, par exemple, envisager de vendre des médicaments à l’unité quand, dans le même temps, on demande au pharmacien, souvent seul au comptoir en rural, d’être un premier recours, de mener des entretiens et de se rendre au lit du malade ? »
Pour éviter cette vague de dépôts de bilan, l’APR demande au gouvernement « de faire aboutir les négociations sur l’honoraire de dispensation dans les plus brefs délais. Faute de quoi nombre de pharmacies, en particulier en milieu rural, ne seront plus en mesure de remplir leur mission de santé publique ».
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