Comme la langue d’Ésope, la voiture est la meilleure et la pire des choses. Avant son avènement, on imaginait à peine que n’importe qui, dans une boîte à quatre roues, irait n’importe où, n’importe quand. Quelle liberté ! Hélas ! On s’est aperçu, à l’expérience, qu’avec cet objet polluant, dangereux, parfois incontrôlable, on pouvait aussi tuer ou se tuer. Beaucoup de nos dirigeants, après nous avoir taxés au delà de toute logique, font tout, maintenant, mais tout, pour que nous renoncions à l’automobile. Par exemple, le maire de Paris, Bertrand Delanoë, qui vient de fermer la voie sur berge, rive gauche, à Paris. Pour un banlieusard comme moi, fini la voiture pour me rendre au cœur de la capitale. Je n’ai plus qu’à prendre un bus, un train et le métro pour y aller. Moi, qui aurais changé de voiture si elle servait encore à quelque chose et aurais peut-être sauvé l’un de ces milliers d’emplois qu’on va supprimer dans l’industrie automobile. Moi, qui suis coupable de polluer et d’accroître les dangers de la route. Moi, qui n’ai pas une heure et demie à perdre dans les transports en commun.
HUMEUR
La voiture d’Ésope
Publié le 31/01/2013
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› RICHARD LISCIA
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2978
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