LA VACCINATION obligatoire des enfants, imposée en France pour trois vaccins (diphtérie, tétanos, poliomyélite), est « conforme à l’exigence constitutionnelle de protection de la santé ». Tel est le jugement rendu le 20 mars par le Conseil Constitutionnel, qui avait été saisi de cette question prioritaire de constitutionnalité (QPC) par Me Ludot, avocat de Marc et Samia Larère. Pour rappel, ces parents avaient refusé de faire vacciner leurs deux enfants, arguant que les vaccins disponibles sur le marché présentent trop de risques et protègent contre des maladies qui n’existent plus en France, malgré quelques cas de tétanos répertoriés chaque année.
Reprise du procès.
Ce refus a valu au couple d’être convoqué devant le tribunal correctionnel d’Auxerre où leur avocat a, dès l’ouverture des débats, soumis à la justice cette QPC, selon laquelle le droit constitutionnel à la santé serait aussi celui de ne pas se faire vacciner. Maintenant que la QPC a été rejetée, le procès va pouvoir reprendre.
Les contrevenants s’exposent à deux ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende.
Selon Me Ludot, le combat du couple devrait reprendre « sous d’autres formes ». Le jugement de ce jour était très attendu par les mouvements anti-vaccins qui ne cessent de progresser.
Rappelons que le jour de l’audience correctionnelle, la ministre de la Santé Marisol Touraine avait rappelé le caractère « absolument fondamental des vaccins pour éviter les maladies », en faisant part de sa préoccupation concernant le mouvement de méfiance, de défiance même, vis-à-vis des vaccins en France. « La liberté s’arrête là où commencent la santé publique et la sécurité de l’ensemble de la population », avait-elle ajouté.
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