Un nombre croissant de jeunes diplômés, frais émoulus de la faculté de pharmacie, disparaissent dans la nature. Six ou sept ans d’études, et puis « pschitt ! », plus aucune nouvelle. L’Ordre des pharmaciens parle d’« évaporation ». Pour tenter de retrouver la trace de ces docteurs fantômes, l’institution lance un questionnaire anonyme (voir page 6). À peine relayée sur le site du « Quotidien », cette information a suscité bien des commentaires, dont la teneur donne une idée du désenchantement qui touche aujourd’hui bon nombre de jeunes pharmaciens. Le témoignage de Marc est à cet égard édifiant : « Après une longue période de chômage, c’est maintenant une demande de RSA que je remplis. Pour l’achat d’une officine (qui était mon projet de départ), elles sont maintenant trop chères, les banques sont très frileuses et l’avenir officinal est très sombre ! À moins de ne faire que de la para discount, très loin du métier que je souhaite exercer ! Mais je subis toujours les préjugés comme quoi les pharmaciens sont des « nantis » ! Vivement que je change de profession, j’aurai juste perdu dix ans de ma vie… »
Voilà en résumé ce que pense, et que vit, une partie de la jeune génération qui s’apprêtait à exercer une profession qui l’avait peut-être fait rêver. Un métier qui ne fait plus rêver a des raisons de s’inquiéter.
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