Toujours aussi ponctuelle, Amélie Nothomb publie son roman de rentrée, intitulé « Une forme de vie », et pulvérise, avec 220 000 exemplaires, tous les records du premier tirage. Ses fidèles ne seront pas déçus en découvrant ce nouvel opus qui a pour thème l’invraisemblable correspondance entre l’auteur et un GI posté à Bagdad depuis qu’a débuté la guerre. « Je vous écris parce que je souffre comme un chien. J’ai besoin d’un peu de compréhension et vous, vous me comprendrez, je le sais. »
Plus étonnée d’être lue par un soldat outre-Atlantique que flattée, Amélie échange de nombreuses lettres avec le p’tit gars de Baltimore. Petit étant un euphémisme, sachant que Melvin, comme nombre de ses camarades, est un XXXXL, un obèse qui n’en finit pas de bâfrer au bénéfice de Shéhérazade, comme il a nommé la graisse dont il s’est enrichi et qu’il considère comme une personne qui lui raconte des histoires lui permettant de supporter son obésité.
Maline, Amélie Nothomb ne se contente pas d’évoquer les horreurs engendrées par la guerre d’Irak ou le calvaire des boulimiques et des obèses. En bonne romancière, elle crée la surprise au mitan du livre et aussitôt l’histoire dévie vers d’autres horizons et d’autres interrogations. Les lettres et les belles lettres en sortent gagnantes, de même que l’auteur.
Insolite
Épiler ou pas ?
La Pharmacie du Marché
Un comportement suspect
La Pharmacie du Marché
Le temps de la solidarité
Insolite
Rouge à lèvres d'occasion