KUALA LUMPUR, un nom mythique. À l’origine, la capitale malaise était un carrefour entre deux fleuves pour les prospecteurs d’étain, c’est maintenant une ville tout en diversité, où le traditionnel côtoie le plus moderne. Les magnifiques tours Petronas (450 m de haut), couvertes d’acier, scintillent à toutes les heures du jour, le soleil se reflétant sur leurs multiples facettes. Bonheur des yeux en plein milieu de la ville. Au-dessous, un grand centre commercial, où l’on fait son shopping dans les boutiques les plus à la mode. Au moment de notre voyage, les préparatifs du nouvel an chinois vont bon train. Les décorations font contraste avec les boutiques chics du mall.
Les contrastes ne vont pas manquer au cours de la visite de cette ville, habitée au cours de son histoire par des civilisations diverses. Le centre-ville est suffisamment compact pour que l’on visite à pied les différents quartiers, colonial anglais, chinois, indien. Les couleurs chatoient partout, entre les marchés, les temples chinois et hindous, non loin des mosquées. Au centre de la ville, les jardins du lac (Lake Gardens) s’étalent sur des hectares, pour nous permettre d’admirer papillons, oiseaux et fleurs tropicales.
Trois heures de vol et nous voilà à Kota Kinabalu (KK, comme disent les Malais), la capitale de l’État de Sabah, au nord de Bornéo. Une ville qui n’est pas particulièrement attrayante, mais un excellent point de départ pour découvrir la région. Une visite du marché nocturne offre de savoureux contrastes. À côté de produits en tous genres, des échoppes d’alimentation proposent tout l’éventail de la gastronomie malaise. On peut y dîner de délicieux poissons et crustacés fraîchement pêchés. À partir de Kota Kinabalu, le thème du voyage se développe, dans la nature tropicale du Sabah, où l’on va à la découverte des trésors cachés de Bornéo.
À 20 minutes de bateau de KK, les îles de Manukan (parc national de Tunku Abdul Rahman) offrent l’expérience du snorkeling en eau tropicale, à la rencontre des poissons multicolores, pas farouches, qui acceptent que l’on s’approche. On prend le soleil au bord d’une plage de sable blond.
Chez les Rungus.
Le voyage dans le Sabah peut être l’occasion d’aller loger chez l’habitant d’une manière originale, en rencontrant une tribu locale. Les Rungus (village de Bavangazzo, région de Kudat) offrent des chambres d’hôtes dans une longhouse, l’habitat traditionnel, tout en bambous tressés et en ventilation naturelle. Avec le dîner et le petit déjeuner, la prestation comprend un spectacle folklorique avec des danses auxquelles le visiteur est invité à participer.
On peut ainsi découvrir le mode de vie des Rungus et leur artisanat (vannerie et perles tressées). Et déguster les délicieux fruits tropicaux servis au petit-déjeuner. Les Rungus proposent une sortie dans la jungle à la découverte des plantes qu’ils utilisent en médicaments et en usages quotidiens. C’est l’occasion de s’intéresser au travail sur l’hévéa, pour recueillir la sève et obtenir le caoutchouc.
Un crochet au nord de la pointe de Bornéo nous conduit dans la résidence Kudat Marina Resort, inspirée des longhouses traditionnelles, bâties le long de coursives en bambou autour de lagons. Pour une somme qui paraît très modique aux Européens, on peut y séjourner au milieu d’une végétation tropicale luxuriante et maîtrisée.
Orangs-outans et nasiques.
C’est en se basant à Sandakan que l’on part à la découverte de la forêt tropicale du Sabah. Une visite au centre de réhabilitation des orangs-outans (ce nom signifie littéralement « l’homme de la jungle ») de Sépilok nous apprend que Bornéo est l’un des rares endroits au monde où on a la chance de voir ces animaux en semi-liberté. En se plaçant sur une terrasse d’observation, le visiteur a tout le loisir d’observer ces grands singes à l’heure où des rangers leurs apportent des aliments et des fruits qu’ils ont du mal à trouver par eux-mêmes.
À quelques minutes du centre de Sépilok, le Rain Forest Discovery Center est un jardin botanique dans la nature, idéal pour apprendre à nommer arbres et fleurs tropicaux. Les orchidées y sont très nombreuses. La vanille est une liane parfumée. Les plantes « sensitives », qui semblent dotées d’un système nerveux et se replient quand on les touche, amusent les enfants et les grands. Attention aux sangsues s’il pleut beaucoup, elles sont différentes de leurs homologues européennes et un pantalon serré dans le bas est nécessaire?! Sur le site se trouvent des tours d’observation permettant d’avoir une vue spectaculaire sur la canopée de la forêt tropicale.
Encore plus rares que les orangs-outans, les nasiques se rencontrent au Labuk Proboscis Monkey Sanctuary. Les rangers distribuent à ces grands singes dotés d’un appendice nasal impressionnant et d’un gros ventre, des crêpes spéciales sans sucre à l’heure des repas. Attention aux espiègles macaques qui chipent volontiers appareils photo et chapeaux des visiteurs !
On prend le temps d’un bain merveilleux dans la mer du Sulu, sur une plage d’une propreté rare, à côté de Kampung Bavanggazo, et c’est le temps du départ. Avec un goût de revenez-y, pour retrouver toutes ces beautés, la délicieuse gastronomie et les habitants d’une rare gentillesse.
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