Jean Parrot pour des pharmacies mère et fille

Publié le 16/03/2009
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La désertification médicale concerne aussi les officinaux. Participant au débat du Medec, Jean Parrot, président du conseil national de l’Ordre des pharmaciens, rappelle en effet que le destin des pharmacies est souvent lié à la présence des médecins aux alentours. Il émet d’ailleurs quelques réserves sur les pôles de santé qui vont, selon lui, concentrer l’offre de soins à certains endroits. Le président de l’Ordre relance son idée de « pharmacie mère » et de « pharmacie fille » qui permettrait de maintenir des officines dans des zones dépeuplées. « Il s’agit de rattacher une structure non rentable à une structure plus importante sans l’enlever à la population », argumente Jean Parrot. Quant à la coopération interprofessionnelle, elle doit s’organiser à l’échelle locale, estime le président de l’Ordre.


Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2647