Les analyses toxicologiques effectuées après le décès le 8 juin à Marseille d’un nonagénaire qui prenait du diurétique Furosémide, du laboratoire Teva, dont des boîtes auraient fait l’objet d’un mauvais conditionnement (lot suspect), n’ont pas révélé la présence de somnifère Zopiclone, a annoncé mercredi le parquet.
« Les résultats toxicologiques complémentaires établissent que le défunt ne présentait pas de Zopiclone dans les échantillons biologiques (sang et urine) alors que du Furosémide a bien été identifié. Ces résultats valent pour les quelques heures ayant précédé le décès », a indiqué le procureur de la République à Marseille, Jacques Dallest, dans un communiqué. Par ailleurs, une analyse approfondie des cheveux est en cours. Elle devrait permettre de déterminer la présence éventuelle de Zopiclone dans les jours ayant précédé le décès. Les résultats de cette analyse seront connus ultérieurement.
L’homme, âgé de 91 ans, est mort le 8 juin à son domicile des suites d’un œdème pulmonaire aigu au lendemain de l’alerte lancée par l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) sur deux lots du diurétique commercialisé par le laboratoire israélien Teva, qui a été levée le 20 juin après le retrait de toutes les boîtes.
Mardi, le parquet de Toulon avait fait savoir également qu’aucune trace de somnifère Zopiclone n’avait été décelée dans les analyses toxicologiques réalisées après le décès d’un retraité de 78 ans dans le Var qui prenait aussi du diurétique Furosémide.
Insolite
Épiler ou pas ?
La Pharmacie du Marché
Un comportement suspect
La Pharmacie du Marché
Le temps de la solidarité
Insolite
Rouge à lèvres d'occasion