« C'est le marché de demain, estime Erick Roche. Aujourd'hui déjà, les médicaments biologiques occupent les toutes premières place du Top 10 des dépenses de médicaments en ville comme à l'hôpital. Pour vous donner une idée, sachez que d'ici à 2019, environ 1,5 milliard d'euros seront « biosimilarisables » à l'hôpital, et 1 milliard en ville. Vous aurez remarqué que l'ambition d'économies prévues par la LFSS 2017 grâce aux biosimilaires est assez faible, puisqu'elle est de seulement 30 millions d'euros. Cet objectif est modeste parce que toutes les conditions d'évolution de ce marché ne sont pas encore réunies. Même si l'ANSM s'est positionnée l'an passé en faveur de l'interchangeabilité, ce qui constitue une première étape. La mise en œuvre de l’interchangeabilité ne nécessite pas de décret, contrairement à la substitution qui sera réservée à l'initiation de traitement. Ceci étant dit, si on pouvait éviter les écueils qui ont jalonné le développement du générique en France, nous gagnerions du temps. Aux débuts du marché générique, le médecin n'a pas été impliqué et cela a freiné le développement de ce marché pendant de nombreuses années. Si on pouvait, pour les biosimilaires, impliquer dès le début médecins, pharmaciens et patients, on augmenterait nos chances de réussir et d'instaurer plus rapidement la confiance dans les biosimilaires. »
Et les biosimilaires ?
Publié le 13/02/2017
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3325
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