Douleurs neuropathiques : ce qu'il faut retenir

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Publié le 06/11/2017
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- Les antalgiques usuels (paracétamol, aspirine, anti-inflammatoires, codéine) ne sont que peu ou pas efficaces dans les douleurs neuropathiques.

- Les antidépresseurs ou antiépileptiques sont souvent utilisés dans d’autres indications mais ils ont une activité analgésique propre.

- Les traitements ont une efficacité le plus souvent partielle sur la douleur.

- Ils doivent être pris de façon systématique et non à la demande.

- Le délai d’action peut être retardé de plusieurs jours à plusieurs semaines.

- L’efficacité peut être variable sur les symptômes douloureux (davantage sur la sensation de brûlure et moins sur la douleur au frottement, par exemple).

- Les traitements administrés par voie orale doivent être arrêtés progressivement en cas d’échec pour éviter un risque de sevrage brutal à l’arrêt. En cas d’efficacité, ils doivent être poursuivis plusieurs mois (généralement au moins 6 mois à 1 an).

- La plupart des effets indésirables surviennent au cours de l’augmentation des doses et sont réversibles.

- Plusieurs traitements successifs peuvent être nécessaires avant d’obtenir un résultat satisfaisant.


Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3386