Philippe Becker,

Directeur du département Pharmacie de Fiducial

Publié le 30/01/2012
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Philippe Becker

Philippe Becker
Crédit photo : S. toubon

LE QUOTIDIEN DU PHARMACIEN.- Les achats avec rétrocession se sont apparemment multipliés ces deux ou trois dernières années ? Pour quelle raison ?

PHILIPPE BECKER.- En effet, et même si elles ont toujours existé, les rétrocessions étaient peu fréquentes dans le passé. Mais elles se sont beaucoup développées récemment du fait du contexte économique difficile dans lequel se trouvent les officines.

Quels sont les problèmes posés par cette pratique sur le plan comptable ?

Les rétrocessions doivent pouvoir être identifiées sur le plan comptable, ne serait-ce qu’en cas de vente de l’officine afin de déterminer le chiffre d’affaires « réel » de la pharmacie et d’ajuster le prix de vente en conséquence.

Comment faut-il les comptabiliser ?

Les rétrocessions doivent être comptabilisées dans les ventes, et non pas en moins dans les achats comme cela se fait parfois. Considérer que la rétrocession est un avoir n’est pas conforme au plan comptable et au droit fiscal, et l’administration pourrait opérer des redressements de ce chef.

PROPOS RECUEILLIS PAR F.S.

Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2893