L’ARTICLE de Christophe Micas, dans votre édition du 11 juin, « Le NS pas si fréquent, selon la CNAM », a attiré mon attention. Les chiffres concernant la mention NS sur les ordonnances analysées, que la CNAM évalue à 4,2 % à la ligne de produit, me paraissent contestables.
Mon officine est une pharmacie rurale où le « nomadisme » est quasiment inexistant et où le taux d’ordonnances de malades chroniques est élevé. Les médecins dont les patients refusent le générique apposaient dans les premiers temps la mention NS à la ligne de produit. Depuis, ils se sont dispensés de le faire, sachant qu’à la pharmacie on tiendrait compte du souhait des patients. D’autre part, de plus en plus de clients, sensibilisés par la campagne médiatique antigénériques, refusent tout médicament de substitution sans en aviser leur médecin traitant.
Visiblement, la CNAM n’a pas intégré ces deux situations dans son étude.
Sans avoir vraiment changé mes habitudes de substitution, le constate que, depuis l’année dernière, mon taux de substitution a baissé de 10 à 15 points, et je pense que beaucoup d’officinaux se trouvent dans une situation analogue à la mienne.
Si, vous aussi, avez constaté une baisse de votre taux de substitution, n’hésitez pas à nous écrire pour nous faire part de votre témoignage, par courrier à : Le Quotidien du Pharmacien, Rubrique DIalogue, 1, rue Augustine-Variot, 92245-MALAKOFF CEDEX, ou par mail à jgravier@quotipharm.com.
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