La ministre des Affaires sociales et de la Santé, Marisol Touraine, a indiqué mardi qu’elle n’était pas favorable à la contrainte pour résoudre le problème des déserts médicaux, mais a laissé entendre que le gouvernement pourrait revoir sa position si la concertation n’aboutit pas. « Je crois qu’il doit y avoir des contraintes pour ce qui est du prix que payent les Français, donc la contrainte elle est de ce côté-là. En revanche pour ce qui est de l’installation (des médecins), aujourd’hui, je joue la carte de la négociation, de la concertation et du dialogue », a déclaré la ministre sur France Culture. « Si nous n’aboutissions pas, nous serions amenés sans doute à revoir les choses », a-t-elle aussitôt ajouté.
Contre toute attente et rompant avec sa position habituelle, le Conseil national de l’ordre des médecins (CNOM) a remis en cause fin mai la liberté d’installation des médecins, préconisant de contraindre les jeunes praticiens à s’installer cinq ans dans la région où ils ont été formés. Reconnaissant que la question des déserts médicaux est « un des grands défis et une des grandes inégalités (...) apparus au cours des dernières années, Mme Touraine a estimé que la première mesure à prendre, c’est de revoir les études médicales ». Selon elle, « il faut évidemment multiplier, imposer les stages », les jeunes médecins formés dans les hôpitaux en centre-ville ayant peu l’occasion de pratiquer en zone rurale. « Il faut aussi répondre aux préoccupations des jeunes médecins, donc nous devons mettre en place des pôles de santé de proximité », a ajouté Mme Touraine.
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