« Les pharmaciens sont globalement mal informés des risques liés à la substitution illégale et notamment dans le cas des topiques où il peut leur arriver de délivrer un gel à la place d’une pommade ou l’inverse », remarque Jean-Michel Peny.
Le Pr Patrick Fallet rappelle les règles. « S’il s’agit d’une spécialité inscrite au Répertoire des médicaments génériques, la substitution est possible à l’initiative du pharmacien, sauf si le médecin s’y est opposé formellement sur l’ordonnance », indique-t-il. Mais attention, seules les différentes formes pharmaceutiques orales à libération immédiate sont considérées comme une même forme pharmaceutique. Par conséquent, insiste le professeur en droit pharmaceutique, « la réglementation ne permet pas de remplacer une pommade par un gel. Le choix du médecin doit être respecté. Dans le Répertoire, si le princeps est une crème, tous les génériques sont des crèmes ».
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