On peut se demander si, au lieu d’organiser les Jeux olympiques en 2020, les Japonais n’ont pas d’autres chats à fouetter, par exemple, en finir avec les retombées radioactives de l’accident nucléaire de Fukushima. Tokyo a été choisie, de préférence à Istanbul ou à Madrid (à cause de la crise espagnole). Les arguments en faveur de la capitale japonaise sont multiples : elle dispose notamment des infrastructures construites pour les JO de 1964, et, surtout, Fukushima ne sera plus, dans sept ans, qu’un mauvais souvenir. Vraiment ? Chaque jour, 400 tonnes d’eau radioactive s’ajoutent à un stock de 430 000 tonnes dont personne ne sait comment il va être décontaminé. Si ça continue de cette manière, en 2020, le Pacifique sera mort, faune et flore incluses. Ne serait-il pas plus sage, pour le Japon, de consacrer son énergie et ses ressources à la recherche d’une solution, en s’inspirant peut-être des conseils des spécialistes mondiaux de l’énergie nucléaire ? Le Premier ministre, Shinzo Abe, le père des « Abenomics », procédure de relance de l’économie qui commence à produire de bons résultats, a engagé un demi-milliard de dollars dans la lutte contre la radioactivité. On lui conseillera de prévoir une somme beaucoup plus élevée qu’il pourrait soustrairer des coûts des JO.
HUMEUR
Des JO irradiés
Publié le 12/09/2013
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› RICHARD LISCIA
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3028
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