Burn out en officine

Des facultés mènent l’enquête

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Publié le 11/06/2015
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L’ÉPUISEMENT professionnel des soignants concerne aussi les officinaux. Les facultés de pharmacie de Clermont-Ferrand et de Lille, ainsi que le CHU de Clermont-Ferrand, cherchent à mieux connaître la prévalence du burn out dans la profession. Ils lancent une enquête* anonyme en ligne destinée aux titulaires, adjoints et préparateurs en pharmacie. Le questionnaire prend une quinzaine de minutes. L’actualité du sujet ne fait pas de doute. Dans le cadre de la loi sur le dialogue social, l’Assemblée nationale a validé la possibilité de reconnaître les pathologies psychiques comme maladies d’origine professionnelle. Selon une étude publiée début janvier par l’institut Think pour le cabinet Great Place To Work, 17 % des salariés se disent potentiellement en situation de burn out et 31 % sont confrontés à ce problème dans leur entourage professionnel. Ils sont 62 % à noter que leur niveau de rémunération stagne et 40 % à remarquer que la charge de travail augmente, tandis que 39 % déplorent une ambiance qui se dégrade dans leur entreprise et un niveau de stress qui augmente (38 %).

› M. M.

Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3186