Création d’une Fédération française des écoles d’herboristerie

Publié le 19/05/2014
Femme dans une herboristerie.

Femme dans une herboristerie.

Le métier d’herboriste va-t-il refaire surface ? C’est en tout cas la volonté de six écoles d’herboristerie françaises (parmi lesquelles l’École des plantes de Paris, l’École lyonnaise de plantes médicinales et l’École française d’herboristerie), qui viennent de créer la Fédération française des écoles d’herboristerie, comme cela a été annoncé lors du congrès des herboristes (Lyon, 17-18 mai 2014). Une fédération dont le but affiché est de créer un programme commun et de haute qualité aux écoles, qui mènera à l’obtention d’un diplôme reconnu. Car, à ce jour, la délivrance d’un tel diplôme n’est pas légalement autorisée. Afin d’arriver à ses fins, la nouvelle fédération souhaite devenir « l’interlocuteur institutionnel représentant la profession auprès des pouvoirs publics et des élus pour faire évoluer la législation », indique Patrice de Bonneval, diplômé de pharmacie, fondateur-directeur de l’école Lyonnaise de Plantes Médicinales. En effet, aujourd’hui, le métier d’herboriste n’existe plus. Il a été supprimé par le gouvernement de Vichy en 1941, qui céda à l’époque le monopole de l’herboristerie aux pharmaciens d’officine. Seuls les herboristes diplômés d’avant 1941 avaient encore le droit de continuer à exercer leur métier. Ne restait ainsi, en 2011, qu’un herboriste âgé de 91 ans dans l’Hexagone. Mais, en 2014, « il n’y a aucun cadre juridique pour ceux qui exercent ce métier et ils s’exposent à des poursuites judiciaires régulières », ont rappelé de nombreux herboristes réunis au Congrès de Lyon.


Source : lequotidiendupharmacien.fr