Pour Joël Vellozzi, pour calculer l’EBE, qui permet de comparer la rentabilité des officines entre elles et de valoriser les officines, on doit retenir un EBE « final » qui intègre la rémunération des équipes salariales ainsi que la rémunération et les charges sociales des titulaires. « On arrive ainsi à un EBE retraité qui représente à peu près 9 à 10 % du chiffre d’affaires, et c’est sur la base de cet EBE final retraité que les valorisations des fonds doivent se faire ».
Olivier Desplats, pour sa part, explique qu’une officine doit être valorisée en multiple de l’EBE après rémunération du pharmacien titulaire acquéreur. « Donc, bien entendu, le bilan du cédant doit être retraité pour réintégrer la rémunération, et on se projette ensuite sur un acquéreur en se basant sur une rémunération équivalente au coût d’un coefficient 600, c’est-à-dire 63 000 euros - avec les charges sociales - par an, ce qui fait un peu moins de 3 500 euros par mois ».
Les statistiques de CGP montrent d’ailleurs des écarts de valorisation importants selon la taille de l’officine. En dessous d’un million d’euros de chiffre d’affaires, le prix de vente moyen chez CGP représente environ 59 % du CA hors taxes. Au-dessus de deux millions, il est de 83 %.
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