Le Comité pour l’évaluation des risques en matière de pharmacovigilance (PRAC), mis en place cet été par l’Agence européenne des médicaments (EMA), lance une réévaluation du rapport bénéfice/risque des médicaments contenant de la codéine et des médicaments contenant du diclofénac.
Concernant les médicaments à base de codéine, il est en effet apparu chez certains patients métaboliseurs rapides, un risque augmenté (observé notamment chez des enfants ayant reçu de la codéine après une intervention chirurgicale aux États-Unis). Un très faible nombre de cas graves, voire mortels, de dépression respiratoire ont par ailleurs été rapportés chez des enfants métaboliseurs rapides. À la suite de ces alertes, le PRAC a entrepris d’évaluer le rapport bénéfice/risque des médicaments contenant de la codéine dans le traitement de la douleur chez l’enfant.
Quant aux médicaments à base de diclofénac, une analyse de données les plus récentes de la littérature scientifique sur les effets indésirables cardio-vasculaires des AINS non sélectifs (notamment infarctus du myocarde et accident vasculaire cérébral) a été effectuée et met en évidence un risque cardio-vasculaire plus élevé avec le diclofénac qu’avec les autres AINS non sélectifs. Un risque similaire à celui des coxibs.
La réévaluation entreprise par le PRAC va prendre en compte l’ensemble des spécialités contenant du diclofénac à usage systémique (c’est-à-dire les formes orales ou injectables). Le PRAC va évaluer ainsi l’impact de ces dernières données sur le rapport bénéfice-risque des spécialités à base de diclofénac.
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