« Le risque d’épidémie de Chikungunya en métropole sera beaucoup plus élevé que les années précédentes » alertent les autorités sanitaires. En effet, plusieurs conditions sont réunies pour que survienne une épidémie.Tout d’abord, le moustique tigre est désormais implanté dans 18 départements du Sud de la France : le vecteur de la maladie est donc déjà présent en métropole. Ensuite, une forte épidémie de Chikungunya sévit en ce moment aux Antilles : le virus aurait touché 8 % de la population en Martinique (plus de 31 000 cas suspects entre septembre et le 1er juin) et 7 % en Guadeloupe (plus de 28 000 cas). Conséquence : certains voyageurs venant des Antilles ont rapporté la maladie en métropole.
Ainsi, il suffirait qu’un de ces malades virémiques de retour des Antilles se fasse piquer par un moustique tigre en métropole (qui transmettrait alors la maladie à la piqûre suivante) pour que débute une épidémie locale. Or la crainte est grande, car les premières données de la surveillance annuelle du Chikungunya ne sont pas rassurantes. Depuis le 1er mai 2014, 121 cas suspects ont été signalés dans les 18 départements observés, dont 47 cas confirmés de Chikungunya (95 % venaient des Antilles) et 15 cas de dengue. Ce qui est beaucoup, en comparaison aux 2 cas de Chikungunya confirmés en métropole en 2013. La lutte contre cette maladie, certes bénigne mais invalidante (forte fièvre, douleurs articulaires, courbatures) passe par la détection très précoce de ses cas suspects et par une lutte antivectiorielle (limiter les eaux stagnantes dans lesquelles les larves se multiplient, répulsifs, moustiquaires).
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