Les candidats à l'élection présidentielle ne parlent pas assez de la santé. C’est ce qui ressort de l’enquête réalisée par Harris Interactive pour le CNPS. Quelque 85 % des personnes interrogées déplorent ainsi ce manque. Et 94 % se déclarent assez ou très inquiets concernant l’avenir de l’organisation des soins en France. Un chiffre logique, puisque chacune des réformes a été majoritairement jugée inefficace pour améliorer le système de santé en France (58 % pour le DPC et la couverture maladie complémentaire universelle) ; la palme revenant à la loi de modernisation du système de santé (88 % d’opposants). Quant aux professionnels de santé, ils sont 85 % à se déclarer très inquiets sur l’avenir de leur activité libérale. Des chiffres que le président du CNPS, Philippe Gaertner, résume par cette formule : « La santé fait partie des préoccupations principales du quotidien des Français ; mais les priorités des Français ne sont pas celles des professionnels de santé » Ils sont ainsi 59 % à estimer prioritaire d’être rapidement pris en charge, 54 % à souhaiter un renforcement des soins de proximité et des soins à domicile et 49 % à estimer que le niveau de remboursement des dépenses de santé par l’Assurance-maladie obligatoire (AMO) n’est pas satisfaisant.
La solution passe, selon le président du CNPS, par la mise en place d’une offre de santé organisée autour de quatre maîtres mots : « compétence, qualité, accessibilité et proximité ». C’est à ce prix que les libéraux de santé éviteront le déport d’une prise en charge relevant du secteur libéral vers une prise en charge plus sophistiquée. Dans cette optique, il est urgent de mettre en place un accord-cadre interprofessionnel (ACIP) qui permette de gérer conventionnellement la prise en charge coordonnée et donc de voir enfin reconnu le temps de coordination.
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