Une équipe de chercheurs lyonnais a découvert le rôle d’un nouveau récepteur très sensible au bisphénol A (BPA), un perturbateur endocrinien accusé de provoquer également des maladies métaboliques. Les chercheurs étaient jusqu’à présent persuadés que les récepteurs des œstrogènes étaient les principales cibles du BPA. Or une équipe de l’Institut de génomique fonctionnelle et de l’École nationale supérieur de Lyon a mis en évidence un autre récepteur, qui jouerait un rôle plus important. Nommé ERRg, il est très impliqué dans le métabolisme et a une affinité pour le BPA 1 000 fois plus forte que les récepteurs des œstrogènes. Ces nouvelles données « suggèrent qu’il faut réévaluer l’impact du BPA sur la santé humaine en élargissant son spectre d’action depuis les effets reproducteurs jusqu’aux effets développementaux et métaboliques », estime Vincent Laudet, qui a dirigé l’étude. Il souligne aussi la nécessité de « rediscuter de la dose journalière admissible du composé puisqu’une dose beaucoup plus faible permet d’activer le récepteur ERRg ».
Bisphénol A : de nouveaux risques identifiés
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Publié le 24/04/2014
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Source : lequotidiendupharmacien.fr
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