Le laboratoire normand Marette, mis en cause dans le décès de trois bébés à l’hôpital de Chambéry fin 2013, doit fermer ses portes pour des raisons économiques, après plus de six mois de suspension d’activité pour les besoins de l’enquête, indique à l’AFP son patron, Jean-Luc Marette. « En aucun cas, ce n’est une fermeture parce que l’on se sent responsables : le jour de la fabrication des poches alimentaires au laboratoire tous les voyants étaient au vert ; c’est juste un problème économique, explique-t-il. On ne fonctionne avec l’ensemble des hôpitaux qu’avec appel d’offres », et pendant six mois, le laboratoire, dont l’activité est gelée, n’a pu y répondre. Au sujet des huit salariés, qui travaillent pour certains au laboratoire depuis sa création il y a 25 ans, M. Marette affirme « on leur cherche du travail ». Il a promis de continuer à les payer, « quitte à prendre ça sur mes deniers personnels », jusqu’à ce qu’ils aient retrouvé un emploi.
Le 4 janvier dernier, l’activité du laboratoire avait été suspendue et cette suspension a été prolongée de six mois en avril par décision de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM). Depuis le début de l’enquête sur la mort des nourrissons, le laboratoire n’a jamais été mis en cause (témoin assisté ou mise en examen) par la justice, même si les autorités sanitaires avaient, elles, retenu en janvier l’hypothèse d’un « accident de production isolé » au Laboratoire Marette pour expliquer les décès des bébés, mais jusqu’alors sans qu’aucune preuve ait été rendue publique.
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