Le bilan présenté ce matin par l’agence nationale du médicament et des produits de santé (ANSM) montre une évolution importante des modes de contraception en France. On constate en effet une baisse de 45 % des prescriptions de pilules de 3e et 4e générations en 2013 par rapport à l’année 2012 : elles ne représentent désormais que 22 % des ventes de pilules contraceptives, contre 45 % en 2012. De même, la proportion des ventes d’autres modes de contraception (implants, stérilets) a augmenté de 27 % en 2013 (la plus forte augmentation concerne les stérilets au cuivre dont les ventes ont progressé de 47 %). La ministre de la Santé, Marisol Touraine, « se félicite de ces résultats très positifs : ils montrent que le message qu’elle a martelé, selon lequel " la bonne contraception, c’est celle qui est délivrée à la bonne personne, au bon moment " a été entendu par les prescripteurs comme par les femmes ». Les pilules de 3e génération ont été déremboursées en septembre 2012 à la suite de l’avis de la Haute Autorité de santé (HAS) qui considérait que « le service médical rendu par ces spécialités devait être qualifié d’insuffisant pour une prise en charge par la solidarité nationale ». Il y a tout juste un an, à la demande de la ministre de la Santé, l’ANSM adressait une mise en garde aux prescripteurs français et initiait au niveau européen une réévaluation du rapport bénéfice/risque des pilules 3e et 4e générations.
Les recommandations des autorités sanitaires au sujet de la contraception continuent d’évoluer. La HAS vient ainsi de diffuser de nouveaux guides à destination des pharmaciens.
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