L’étude d’un petit ver plat, le planaire Dugesia japonica, pourrait ouvrir de nouvelles pistes dans la lutte contre les bactéries résistantes aux antibiotiques. Cet organisme, connu pour être immortel, est habituellement utilisé pour étudier la reconstitution des tissus, car si on le coupe en 10, il donne 10 nouveaux vers. Une équipe de chercheurs marseillais a décidé de l’utiliser comme nouveau modèle animal dans la recherche de réponses immunitaires. Ils ont testé sur lui 17 bactéries pathogènes voire mortelles pour l’homme, responsables de maladies comme la tuberculose, la listériose, la salmonellose ou la légionellose. Et leurs recherches ont été payantes : le ver a résisté à ces 17 bactéries, grâce à un gène, nommé MORN2.
Inactivé chez l’homme, ce gène pourrait être utilisé par les chercheurs pour mettre au point de nouveaux traitements. En le surexprimant dans des cultures de globules blancs humains, ces derniers deviendraient susceptibles de mieux défendre l’organisme contre les bactéries. Cette découverte suscite notamment l’espoir des scientifiques dans la lutte contre Mycobacterium tuberculosis, la bactérie responsable de la tuberculose, dont les souches résistantes aux antibiotiques se multiplient. Mais il faudra encore patienter entre 10 et 15 ans avant le lancement d’essais cliniques chez l’homme.
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