Un auto questionnaire a été utilisé afin de recueillir l’avis des patients, intégrant le calcul de scores (0 à 3) concernant leurs attentes vis-à-vis du contenu de l’information et des modalités de transmission de celle-ci.
Au total, 187 questionnaires « hospitaliers » et 184 « officinaux » (recueillis via 58 officines) ont pu être exploités.
Il s’est agi de patients plutôt âgés, avec une moyenne d’âge de l’ordre de 70 ans. Les principales indications concernaient la fibrillation atriale et les thromboses veineuses. Il n’y avait pas de différence entre la ville et l’hôpital du point de vue du type d’anticoagulant prescrit ; dans plus de 80 % des cas les antivitamines K ont été utilisées.
Les informations sur les effets indésirables liés au traitement viennent largement en tête (score 2,38), suivies des connaissances théoriques (2,22) et des modalités de suivi biologique (2,15).
Les médecins (généralistes : 2,43 ; cardiologues : 2,33) sont plébiscités comme transmetteurs d’informations, suivis par les pharmaciens (1,69), les infirmiers (1,05) et les associations de patients (0,36).
On ne sera pas étonné d’apprendre que le cabinet médical (2,36) et l’hôpital (2,07 ; à l’occasion d’une hospitalisation ou d’une consultation) viennent en tête des lieux où les patients attendent que les informations leur soient délivrées, suivis de l’officine (1,62). En revanche, l’idée de revenir à l’hôpital uniquement pour cette raison est nettement moins souhaitée (1,46).
Enfin, le moment qui paraît le plus favorable est représenté par l’initiation du traitement (2,40), ainsi qu’à chaque changement de ce dernier (2,22), et les séances individuelles viennent en tête (1,86), suivies de la remise d’un carnet d’information ou d’un prospectus (1,29).
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