Le tribunal correctionnel de Nîmes a prononcé, vendredi, une peine de
15 000 euros d'amende et de 20 000 euros de dommages et intérêts à l'encontre d'une figure de la pharmacie nîmoise pour harcèlement moral sur l'une de ses employées.
Près de dix ans après les faits qui lui sont reprochés, un titulaire de Nîmes a été condamné, vendredi, à une peine de prison de deux mois avec sursis et 15 000 euros d’amende pour harcèlement moral sur l’une de ses salariées. Selon le jugement du tribunal correctionnel de Nîmes, il devra également s’acquitter de 20 000 euros de dommages et intérêts envers la victime. À noter que la sentence est bien supérieure à ce qu'avait requis le parquet.
Comme l’indique le tribunal, une procédure prud'homale est en cours pour statuer sur le cas de cette salariée qui avait accusé son employeur de l'avoir soumise à des moqueries et des brimades. Des actes répétés qui l’avaient conduite à une dépression pendant plus de deux ans, attestée par la médecine du travail.
L'employée a expliqué à la barre que ce comportement s’était déclenché alors qu’elle refusait les avances sexuelles de son ex-employeur, très connu dans le milieu des affaires nîmois. Contestant les faits, le titulaire a interjeté l'appel dès vendredi.
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