Après la Nouvelle-Aquitaine et Auvergne-Rhône-Alpes, les officinaux des Hauts-de-France et d'Occitanie pourront expérimenter cet acte de prévention dans leur pharmacie. Et les confrères des deux nouvelles régions concernées semblent volontaires pour cette nouvelle mission (voir ci-dessous).
La campagne 2018-2019 est aussi marquée par l’extension de la population cible aux primovaccinants adultes, y compris les femmes enceintes, aux patients immuno-déprimés ou sous anticoagulants oraux, selon un arrêté publié le 26 septembre au « Journal officiel ». « Le seul critère d'exclusion qui persiste sera l'allergie à l'ovalbumine ou à toute autre vaccination antérieure », explique Grégory Tempremant, président de l'URPS pharmaciens des Hauts-de-France.
Aujourd’hui, les personnes n'ayant jamais été vaccinées contre la grippe mais qui reçoivent un bon de l’assurance-maladie représentent 6,9 millions d’assurés, sur une population cible de 12,6 millions. Or ces patients, s’ils voulaient bénéficier pour la première fois du vaccin contre la grippe, étaient obligés de se rendre chez leur médecin pour faire tamponner leur bon. Taux de vaccination de ces personnes ? « Entre 10 et 11 %, alors que la moyenne est à 50 % », souligne Gilles Bonnefond, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO).
Les pharmaciens des régions expérimentatrices peuvent donc désormais vacciner tous les adultes, sauf les personnes allergiques. Mais les modalités pourraient également changer dans l’ensemble de la France. Un autre texte législatif, en attente de parution, prévoit en effet que quelle que soit la région, expérimentatrice ou non, les pharmaciens peuvent délivrer le vaccin en échange du bon de l’assurance-maladie et le facturer à l’organisme payeur.
Un motif de satisfaction pour Philippe Gaertner, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), qui se félicite également de la hausse du nombre de pharmaciens agréés dans les deux régions déjà expérimentatrices l'an dernier : 500 officinaux de plus ont demandé à pouvoir être autorisés à vacciner. Philippe Gaertner espère que ses confrères des deux nouvelles régions répondront également présents. Dans les Hauts-de-France, déjà 1 300 pharmaciens sont habilités à vacciner.
LPPR
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