Le nicorandil est associé à un risque d’ulcérations et de complications graves. Ces effets indésirables touchent la peau, les muqueuses ou l’œil, et peuvent survenir à tout moment au cours du traitement y compris après plusieurs années. Malgré les mises en garde dès 2012 et la mise à jour des documents d’information, des cas d’ulcération continuent d’être rapportés. L’ANSM rappelle que le nicorandil ne doit être prescrit qu’en dernière intention pour traiter l’angor stable. Les bêtabloquants, les antagonistes calciques ou les dérivés nitrés LP constituent le traitement de première intention. Les patients doivent reconnaître les signes d’alerte (œil rouge, aphte, sang dans les selles…). En cas d’ulcération, le traitement doit être arrêté immédiatement et définitivement. Ce risque est accru chez les personnes âgées, polymédiquées, et les personnes atteintes de maladies diverticulaires. L’association du nicorandil avec un corticoïde ou avec un AINS, dont l’aspirine (même à faible dose en prévention cardiovasculaire), est déconseillée car elle majore le risque d’ulcération.
À savoir pour bien dispenser
Nicorandil : nouvelle mise en garde contre le risque d’ulcérations
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Publié le 13/11/2025
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Source : Le Quotidien du Pharmacien
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