Selon un rapport de l’ANSES, la prise de compléments alimentaires pendant la grossesse peut constituer un risque pour le fœtus. Des cas d’hypercalcémie et d’hypothyroïdie chez le nouveau-né ont été signalés en liaison avec la consommation de vitamine D par la future maman.
L'apport en vitamine D et en iode par des compléments alimentaires destinés aux femmes enceintes peut entraîner des risques pour la santé de l’enfant à naître, met en garde l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement, et du travail (ANSES).
Cinq cas d’hypercalcémie néonatale et deux cas d’hypothyroïdie congénitale ont conduit l'agence à évaluer les risques endocriniens et métaboliques liés à la consommation de compléments alimentaires « grossesse ».
L'ANSES tempère cependant en indiquant que ces doses de vitamine D ne suffisent pas à elles seules à provoquer ces excès. Selon elle, c’est une hypersensibilité génétique à la vitamine D qui peut être à l'origine de cette hypercalcémie. De même, dans le cas des hyperthyroïdies signalées à l’agence, le complément alimentaire n’était pas la seule source d’iode.
Quoi qu’il en soit, l’ANSES conseille « d’éviter de multiplier les sources de vitamines et minéraux en l’absence de besoins établis ». Elle rappelle aux femmes enceintes de ne pas consommer de compléments alimentaires sans l’avis d’un professionnel de santé. Il leur est recommandé de signaler à leur médecin, pharmacien ou sage-femme, « la prise de tout produit, médicament comme complément alimentaire, qu’il soit délivré sur prescription ou pris en automédication ».
Avec l'AFP.
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