Une vaste étude française, menée sur quatre ans, confirme que les vaccins à ARN messager contre le Covid-19 n’augmentent pas le risque de décès à long terme.
Les vaccins à ARN messager contre le Covid-19 n’augmentent pas le risque de mortalité toutes causes à long terme, selon une étude publiée dans la revue « JAMA Network Open », conduite par le groupement d’intérêt scientifique Epi-Phare (ANSM/CNAM). Les auteurs ont analysé les données de 22,7 millions de personnes vaccinées entre mai et octobre 2021 et de 5,9 millions de personnes non vaccinées au 1er novembre 2021, issues du système national des données de santé (SNDS). Au total, sur les 4 années de suivi, 98 429 décès toutes causes ont été observés chez les personnes vaccinées (soit 0,4 % de décès), contre 32 662 chez les non vaccinées (soit 0,6 % de décès). Ainsi, les personnes ayant reçu au moins un vaccin à ARNm ont présenté un risque de décès toutes causes réduit de 25 % par rapport aux personnes non vaccinées. Autre chiffre central de l’étude : la mortalité liée au Covid-19 apparaît réduite de 74 % chez les personnes vaccinées.
Ce travail, le premier au monde de cette ampleur sur les vaccins à ARNm contre le Covid-19, s’ajoute aux précédents travaux français et internationaux ayant déjà confirmé la très forte efficacité de ces produits dans la réduction du risque d’hospitalisation et de décès par Covid-19, et la réduction de la mortalité toutes causes à court terme (quelques mois) après la vaccination.
Concernant les effets secondaires pointés du doigt par les détracteurs de ces vaccins, l’étude d’Epi-Phare note qu’en majorité, il s’agissait d’effets de réactogénicité locale et non graves après administration, se résolvant rapidement. Dans une moindre mesure, des cas de myocardite et d’anaphylaxie ont été observés mais « demeuraient rares comparés au regard du nombre total de personnes vaccinées et se révélaient non létaux sauf cas rarissimes », analysent les auteurs. Par ailleurs, aucune association entre ces vaccins et le risque d’infarctus du myocarde, d’embolie pulmonaire ou d’accident vasculaire cérébral n’a été mise en évidence.
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