Dans le cadre de la Journée mondiale de lutte contre le sida, le Cespharm met à disposition des officinaux plusieurs supports de communication. Ces outils visent à informer les patients sur les moyens de se protéger du VIH et de se dépister, sur les modes de transmission et sur les avancées en termes de qualité de vie qu’offrent les traitements actuels.
Avec près de 200 000 personnes vivant avec le VIH en France, 5 100 nouvelles infections découvertes en 2024 et près de 10 000 personnes séropositives dans l’ignorance de leur statut, informer la population sur le VIH est un puissant levier d’action pour lutter contre cette infection. Dans cet objectif et à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida le 1er décembre, le Cespharm propose aux pharmaciens des outils de communication.
Concernant la prévention, d’abord, une affiche « Les préservatifs, c’est ce qu’il y a de mieux contre les infections sexuellement transmissibles (IST) » est téléchargeable. Pour rappel, toute personne de moins de 26 ans peut obtenir en pharmacie, sans ordonnance et à titre gratuit, sans avance de frais, les préservatifs figurant sur la liste des produits et des prestations remboursables.
Le Cespharm propose également :
- Une vidéo et deux affiches promouvant le dépistage du VIH en laboratoire de biologie médicale sans ordonnance, sans rendez-vous et sans avance de frais ;
- Une affiche rappelant que les traitements offrent aux personnes séropositives une espérance de vie similaire à celle des personnes séronégatives ;
- Une affiche pour informer le grand public qu’il est possible de « partager la vie de quelqu’un mais pas son VIH » grâce aux médicaments ;
- Une affiche pour souligner que la prise d’antiviraux supprime la transmission entre la mère et le nouveau-né ;
- Une brochure de questions/réponses sur les IST.
Pour compléter cette offre, une brochure pour accompagner les officinaux dans la dispensation d’un autotest VIH est téléchargeable. L’autotest de dépistage du VIH est plébiscité à l’officine, puisque 50 % des pharmaciens déclarent en avoir vendu en 2025, selon une enquête IFOP/DASTRI. Néanmoins, seulement 38 % de ces pharmaciens déclarent avoir remis une boîte pour stocker l’autopiqueur après utilisation. Une piste d’amélioration, d’autant que 99 % des patients acceptent cette boîte lorsqu’elle leur est proposée.
Par ailleurs, dans le cadre du dispositif « Mon test IST », il est possible de réaliser en laboratoire, sans ordonnance, un dépistage de cinq IST (VIH, hépatite B, syphilis, gonococcie et chlamydiose), pris en charge par l’assurance-maladie :
- À hauteur de 100 % pour le VIH pour tous, sans avance de frais
- À hauteur de 100 % pour les moins de 26 ans ou de 60 % pour les plus de 26 ans pour les quatre autres IST
- Enfin, depuis le 1er juillet 2025, pour la chlamydiose et la gonococcie uniquement, et dans le cadre d’une expérimentation pilote en Hexagone, les femmes de 18 à 25 ans peuvent commander, sans avance de frais, un kit de dépistage par autoprélèvement à domicile via le site mon-test-ist.ameli.fr.
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Christelle Degrelle