À Colmar, les pharmaciens se sont réunis devant la préfecture du Haut-Rhin, aux grilles de laquelle certains officinaux ont accroché leur blouse.

A Nancy, sur la place Stanislas, les pharmaciens des quatre départements lorrains ont manifesté leur colère. Christophe Wilcke, président de l’URPS pharmaciens Grand Est, a passé une heure et demie à exposer aux services de la préfecture les motifs de la mobilisation de la profession.

À Strasbourg, le cortège des pharmaciens et de leurs équipes est passé devant l’ARS pour rejoindre ensuite la préfecture où les représentants de la profession ont été reçus par le secrétaire général. « Celui-ci n’était pas informé des raisons de notre mouvement de grève. Nous avons pu lui exposer les difficultés économiques auxquelles nous confronte la baisse des remises génériques. Nous avons perçu une écoute attentive de sa part », relate Claude Windstein, président du syndicat des pharmaciens du Bas-Rhin, à l’issue de l’entrevue. Christian Barth, président du conseil régional de l’Ordre des pharmaciens, note que beaucoup de salariés ont accompagné leur titulaire dans le mouvement de contestation : « Les collaborateurs ont conscience que l’arrêté du 4 août va porter préjudice à l’emploi dans les officines. Les préparateurs seront les premiers à en faire les frais, ils se sentent désormais directement menacés. » Dans le cortège, une pharmacienne strasbourgeoise s’étonne : « Ce qui me choque le plus, c’est qu’un gouvernement s’immisce dans les relations commerciales entre les laboratoires et les pharmaciens. Ce n’est pas à l’État de négocier ! »
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